Vincent - “Avec Vitalité & Prendre Soin, reprendre mon pouvoir d’agir s’est fait pas à pas”

  • On remonte le film …. Qui étais-tu et où était tu avant de t’inscrire chez Vitalité & Prendre Soin ?

Je me rappelle, on s’est rencontré au festival Pacoo de Fertîles.

A ce moment-là j'étais au bout de ma vie : j'ai quitté Dernière Rénovation, où j'étais en burn-out et où j'ai fait la facilitation avec Fertile.  

J'étais dans un état d’esprit où je me disais, “il faut faire le point sur mon projet professionnel et devenir facilitateur-militant” tout en vivant un moment d'épuisement, de stress et d'anxiété tellement important que je sentais qu'il y avait quelque chose à questionner sur mon départ de Dernière Rénovation.

C'était une situation compliquée rythmée par une crise de gouvernance et une perte de confiance au sein des membres. Vu mon état psychologique à ce moment, ça m’a beaucoup affecté. 

Du coup, j'ai décidé de tout arrêter pendant deux mois pour faire une grande pause afin de prendre du recul.

  • Quelles sont les peurs et les questionnements qui t'ont occupé l'esprit qui t'ont fait dire que ce programme était une solution pour toi ? 

J'avais clairement conscience d'être en burn-out, et c’est une situation que je connaissais bien.
Je me suis toujours vite épuisé, à différents niveaux…  

Donc je me suis dit : il ne faut peut-être pas que je change le “quoi”, mais plutôt que je trouve un moyen de changer le “pourquoi”.
En l'occurrence, il me fallait un espace pour mûrir et de nouveaux outils pour continuer mon projet. 

Mes craintes sont venues après. 

Je me suis dit “ Bon, je me suis cramé donc … je vais me faire un petit programme anti-burnout.  Et puis, après, on recommencera tout ira bien”.

Maintenant que j’y pense, ça me fait rigoler parce que ça me fait réaliser que j'ai vraiment changé de dynamique

Pourquoi as-tu choisi Vitalité & Prendre Soin à l’époque et pas un autre programme d'accompagnement similaire ?

Je n’étais pas en recherche active, ça c’est plutôt fait dans l’autre sens.

On a échangé, tu m'as parlé du programme et il faisait énormément écho à ce que je vivais.

J’avais cette double intention d’apprendre les outils du programme pour moi mais aussi pour les autres via ma posture professionnelle de facilitateur-militant dans des collectifs. 

Je me suis dit, avec une vision assez utilitariste, bien que saine, que pour bien coopérer avec les autres, il faut bien coopérer avec soi-même, et j’en suis convaincu maintenant

Qu'est-ce qui a fondamentalement changé pour toi dans ton parcours par rapport à cette intention initiale ?  Comment est-ce que toi, t'as fini ce parcours ?  Qu'est-ce qui a changé pour toi ?

Ce qui a fondamentalement changé pour moi, c'est que je suis redescendu. J'étais très tendu et exigeant en partant de Dernière Rénovation. Puis j'ai compris qu'il fallait mettre de l'eau dans mon vin, revoir mes objectifs et accepter que ça prenne plus de temps. 

Plus que de partir du rêve de ce que je voudrais faire, je me suis demandé de quoi j’avais besoin et je me suis rendu compte que ma priorité était de me sentir bien, pas d'être un super-héros.


J’étais sous anti-dépresseur depuis plusieurs mois et j’ai accepté l’idée qu’une guérison se fait pas à pas, et qu’il fallait avancer à mon allure. Histoire de faire ce que je peux avec plus d'humilité pour me ré-ancrer.

Comment le parcours a contribué à réaliser tes intentions ?
Quels ont été pour toi, deux ou trois moments forts du parcours ?

Toutes les séances d’accompagnement qu'on a faites ensemble ont contribué, surtout celle où en discutant avec toi, j’ai réactualisé mon intention.

J’ai réalisé que les moments d'inconfort, comme dans certains séminaires ou moments de codev’, me mettaient face à mes insécurités.

En fait il y avait un trop gros décalage entre mon rôle de facilitateur et l'insécurité que je ressentais en tant que participant.

J’ai pris conscience que plus qu’être facilitateur pour apporter du soin aux militant, je voulais d’abord prendre du temps pour me guérir :

“Parce que reprendre son pouvoir d’agir et de prendre soin de soi, c’est pas à pas”

Le soutien du groupe m’a également beaucoup aidé. 

On disposait d’espaces où l’on pouvait être authentiques malgré que l’on ne vive pas les mêmes choses dans nos vies individuelles.
Ce genre d’espace vient toujours me nourrir (et ça me manque d'ailleurs toujours encore un peu dans mon quotidien).

Qu’est-ce qui t’a surpris ? Si t'avais un moment clé du parcours que tu retenais, un moment transformateur, lequel serait-il ?

Un moment clé a été ma décision de ne pas produire une représentation artistique lors du dernier séminaire.
Grâce à l'espace d’écoute que tu m'as offert et la supervision de Cécile, j'ai pu dire "non" et m'écarter du groupe, même si c'était difficile.
Cet exercice de souveraineté m'a beaucoup appris sur l'autonomie et sur l'écoute de mes besoins.
J'ai découvert que je pouvais prendre des décisions pour moi sans que cela n'affecte ma place dans le groupe, et que je pouvais m'éloigner tout en y appartenant toujours car on continue toujours de se voir ! 

Si tu recommandais Vitalité & Prendre Soin à un-e ami-e et devais lui mentionner les forces et la singularité de ce parcours, que dirais-tu ?

Une des forces et que l’accompagnement soit personnalisé, presque sur-mesure.

On avait plusieurs propositions d'accompagnement individualisées en parallèle pour que chacun puisse choisir celle qui lui convient le mieux, c’est une vrai force.

Ensuite, cet accompagnement correspond parfaitement aux besoins d’un public militant, engagé, voire surengagé. C'est d’ailleurs une des choses qui m'a fait participer à Vitalité & Prendre Soin.
Je me retrouvais complètement dans ce que tu proposais et dans la façon dont tu le mettais en contexte par le parcours et via ta posture.

C'est une chance ! 

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